Le musée de la Romanité à Nîmes

Samedi 9 mars 2019, une trentaine d’Amis du Vieil Istres ont pris le car pour la visite du musée de la Romanité à Nîmes. Un musée récent, inauguré le 2 juin 2018 en présence de Françoise Nyssen, ministre de la Culture. Il rassemble 25 siècles d’histoire grâce à 5 000 pièces exceptionnelles et 64 dispositifs multimédia. Cet immense musée a remplacé le précédent plus modeste et situé dans l’ancienne école des Jésuites.

Le musée de la Romanité présente trois périodes sur l’histoire de Nîmes et de sa région. La première est préromaine et s’étend du VIIe siècle au Ier siècle avant JC. D’abord avec les Gaulois sédentarisés à Nîmes, près de la source de la Fontaine mais aussi autour de la capitale gardoise avec le site de Grezan et l’oppidum de Gailhan où une maison entière a été reconstituée. Ces salles présentent également le mobilier des habitants et les monnaies employées.

Photo souvenir devant les arènes de Nîmes.

 

La seconde période occupe de toute évidence le plus d’espace. Il s’agit bien sûr de la Romanité avec des salles consacrées à l’urbanisme, au décor architectural, à l’habitat, aux fresques et mosaïques, à l’épigraphie, aux monnaies, aux religions et aux pratiques funéraires. Parmi les nombreuses mosaïques présentées, deux sont exceptionnelles : la mosaïque de Penthée, découverte en 2007 à Nîmes lors des fouilles préventives du parking Jean Jaurès. Datée du IIe siècle après JC, elle a dû être restaurée avant son déplacement délicat au musée. 35 m2 rassemblent des tesselles en calcaire, verre et terre cuite. La seconde est la mosaïque de Bellérophon, âgée de 2 000 ans. Elle a été découverte sous le cours Gambetta en 1950. Ses 14 m2 et son poids (3 tonnes) ont nécessité une installation dans le musée deux avant son inauguration. Le toit du bâtiment n’était pas encore posé.

Vous accèderez bientôt aux images de quelques-unes de ces pièces exceptionnelles et à bien d’autres qui ne seront que le pâle reflet des 5 000 pièces offertes aux yeux du public.

La mezzanine des mosaïques.

Enfin, la troisième période du musée est double. Des salles sont consacrées à la période médiévale avec de nombreuses sculptures et d’autres à la période 1500-1900 avec les maquettes en liège de l’archéologue nîmois Auguste Pellet (1785-1865).

Le musée de la Romanité possède également un auditorium, des espaces consacrés à des expositions temporaires, des ateliers pédagogiques, un centre de documentation, une boutique librairie et bien sûr des bureaux administratifs. Mais c’est au dernier étage du bâtiment que les Amis du Vieil Istres ont profité de la terrasse du bâtiment qui offre une vue panoramique sur 360°, arènes incluses.

Prochaine sortie : le samedi 6 avril (après-midi) avec la visite du musée Jean Moulin à Saint-Andiol.

Publié dans AVI