Ou l’histoire d’Istres par les noms.
Arènes Raoul Libra : Entressen. Ces arènes sans nom, créées en 1982, ont été ainsi baptisées pour rendre hommage au président du Club Taurin Paul Ricard d’Entressen (1925-1994). Un club taurin existait déjà avant la Seconde Guerre mondiale mais ce fut ce président fondateur émérite qui relança la tradition dans le hameau en 1980. A proximité, on trouve les places des Manades, de la Ferrade et la ronde des Picadors qui rappellent les activités passées dans un secteur alors non urbanisé.
Salon d’honneur Pierre Vielzeuf : une salle de réunion au sein des arènes d’Entressen porte cette dénomination depuis le 2 juin 2023. Elle rend hommage au président du Club Taurin Paul Ricard d’Entressen, successeur de Raoul Libra.
Le Palio : C’est en fait un concours très prisé en Italie où il met en concurrence des quartiers ou des villes au sein de course de chevaux, de taureaux … Le vainqueur remporte le palio, du latin pallium : étoffe portée par les Romains. Le Palio istréen est le rendez-vous des mordus de la tauromachie depuis 2001 (inauguré officiellement le 8 juin 2002). Cette plazza moderne de 2 700 places comporte une infirmerie, une chapelle, des loges ainsi qu’une piste de 45 mètres de diamètre pour accueillir corridas, courses camarguaises, spectacles musicaux et autres concours de boules. Le Palio a remplacé les arènes désuètes Henri Bonnet (1883-1933), boucher de profession et président fondateur du Toro-Club en 1927.
Salon d’honneur Denis Gouin : Le Palio. Dénommée le 4 août 2018 en hommage à Denis Gouin, décédé à 73 ans le 9 mars 2017 à Vitrolles. Né à Rassuen, Denis Gouin était un amoureux des traditions provençales, photographe et chroniqueur taurin. Il dirigea le Toro-Club Istréen de 1980 à 1983 puis de 1987 à 1988 et fut longtemps membre du comité de la fête des bergers.
Gradins du Palio : en novembre 2020, lors d’un conseil municipal, il a été décidé que les gradins du Palio porteraient les noms de personnalités ayant contribué à l’essor de la tauromachie istréenne (inaugurés officiellement le 12 juin 2021) :
- François Alberola (dit Paco) : grand afficionado, créateur de l’école taurine, roi de la paëlla, décédé le 22 avril 2019 à 83 ans.
- René Aymès : qui a fortement contribué à la labellisation d’Istres Ville Taurine, président du Toro-club de 1976 à 1978, décédé le 16 août 2016 à 83 ans.
- Claude Laget : président du Toro-Club de 1974 à 1975, décédé le 11 septembre 1999.
- François Morcillo : un autre grand afficionado istréen décédé le 31 octobre 2020 à 91 ans.
- Jean Teisseire : membre du Toro-club istréen depuis 1973 et de la CTEM (Commission Taurine Extra-Municipale) depuis 2004, ambassadeur de la Féria, décédé le 2 mai 2021.
Espace paddock Maurice Priaulet : : inauguré le 12 juin 2021 au centre équestre du Deven dans le paddock hébergeant les taureaux de la Féria. La municipalité a ainsi rendu hommage à Maurice Priaulet, vétérinaire, décédé à 71 ans le 24 juin 2019 dans son domicile du mas Mérigot à Maussane, sa ville natale. Maurice Priaulet était passionné de tauromachie : vétérinaire sanitaire des arènes de Saint-Martin-de-Crau et d’Istres pendant une vingtaine d’années, membre bénévole de la CTEM (Commission Taurine Extra-Municipale), pionnier en France de l’insémination artificielle sur la race Brave (taureaux) … il avait également conçu le toril du Palio afin que les taureaux soient hébergés dans les meilleures conditions sanitaires.
Tribune Eric Gastadello : Le 5 novembre 2016, la municipalité a dédié la tribune du stade nautique à Eric Gastadello, né à Miramas le 14 septembre 1964 et décédé à Istres le 15 mai 2016. Ancien champion de France sur 50 mètres et 100 mètres brasse, Eric Gastadello a ensuite entraîné pendant 18 ans les nageurs d’Istres Sports Natation dont l’Istréenne Karine Bremond : membre de l’équipe de France aux JO d’Atlanta (1996) puis Sydney (2000), médaille de bronze du 200 mètres brasse aux championnats d’Europe d’Helsinki (2000), 4 fois championne de France sur 100 mètres brasse, 9 fois sur 200 mètres brasse et une fois sur 200 mètres quatre nages.
Boulodrome Marcel Josuan : Entressen. Inauguré en juin 2013. Rend hommage à l’un des fondateurs de la Boule Sauvage (1er trésorier). Décédé à 88 ans en 2011. Boulodrome inauguré une seconde fois le 23 juin 2018 à la suite du réaménagement des 25 terrains et de la construction d’un club-house de 86 m2.
Boulodrome Li Ped Tanca : Etang de l’Olivier. Inauguré en 2011. Porte le nom provençal de la pétanque (les pieds tanqués), discipline inventée par Jules Hugues dit Le Noir à La Ciotat en 1907 (ou 1910 selon les sources).
Boulodrome Lucien Malacarne : Rassuen (boulodrome découvert). Dénommé en 2000 en hommage à un ancien champion istréen de Jeu Provençal (La Longue). Lucien Malacarne (1915-1998) collectionna les victoires et les places d’honneur dans tous les concours et parmi les plus prestigieux : vainqueur de la coupe de France en 1952, finaliste du Provençal en 1966 …
Boulodrome Noël Fondi : Rassuen. Boulodrome couvert inauguré le 4 février 1995 en présence d’Henri Salvador (1917-2008) et servant également de halle polyvalente. La dénomination rend hommage à une figure emblématique de Rassuen : Noël Fondi (1930-2010), ancien président de la Boule Gazeuse (qui suit bientôt).
Boulodrome Max Daumas : terrains découverts situés devant le boulodrome Noël Fondi. Cette dénomination (votée lors du conseil municipal du 11 octobre 2023) concerne une autre personnalité de Rassuen, passionné de pétanque et de chasse (1937-2023).
La Boule Humide : Etang de l’Olivier. Alexandre Bou (1931-2002), son président fondateur en 1974, tenait l’ex Bar de la Source (avenue Jean Lebas). Suite à un débordement de la Parabière, son bar fut inondé et le nom de l’association devînt une évidence ! On a souvent cru (à tort) que l’appellation provenait des crues de l’étang de l’Olivier (fréquentes à cette époque).
La Boule Sauvage : Entressen. Du nom de son président fondateur Albert Sauvage (1909-1992), une forte personnalité du hameau. Club créé en 1948 et déclaré en 1953. Parmi les concours organisés par la Boule Sauvage, l’un d’entre eux est baptisé challenge Marcel Josuan (voir ci-dessus). Originaire d’Allenes-les-Marais (Nord), Albert Sauvage avait créé le 7 novembre 1946 à Entressen (avec André Delerue, voir ce nom dans cette page) une fabrique et un négoce (en gros) de tissus, vêtements, draps, couvertures …
La Boule Gazeuse : Rassuen. Créée vers 1920 … puis refondée en 1968 par Noël Fondi (1930-2010) qui présida également le comité des fêtes de Rassuen. Quand on lui demandait : Comment ça va ? Noël Fondi répondait systématiquement par l’expression favorite de l’un de ses membres fondateurs : Ça gaze ! C’est une tradition dans ce club : la Boule Gazeuse organise des concours dont beaucoup portent le nom d’un ancien membre du bureau et/ou d’une figure emblématique du hameau. Parmi eux, citons :
- Le challenge Lucien Malacarne (voir ci-dessus, boulodrome Lucien Malacarne). La Longue (ou jeu provençal)
- Le challenge Pierre Hernandez (1922-1998). Pétanque. Père de Marius à qui les services techniques de la ville au Tubé sont dédiés. Pour plus de détails, voir la rubrique Patrimoine/Les Istréens et la Légion d’honneur.
- Le challenge Jean Benintendi (1942-2000). Né à Pierrefeu (Var) mais rapidement intégré à Rassuen où il habitait. Concours à la Longue dénommé sur la proposition de ses amis dont Christian Petit, président de la Boule Gazeuse.
- Le challenge Louis Pautex (1913-1991). Concours à la Longue également dénommé sur la proposition de ses amis dont Christian Petit, président de la Boule Gazeuse. Son fils Jean-Pierre, ancien instituteur de l’école Gouin est un fervent adhérent de l’Escolo dis Arnaveu et des Amis du Vieil Istres.
- Le challenge Bernardin Laugier. Ancien maire d’Istres natif de Rassuen, adepte du jeu à la Longue (voir esplanade Bernardin Laugier et la page des Istréens et la Légion d’honneur).
- Le challenge Gérard Borja (1957-2004) : concours à la Longue, créé lui aussi à l’initiative de ses amis pour rendre hommage à ce bouliste passionné, né à Birmandreis (Algérie) et domicilié à Fos-sur-Mer.
- Le souvenir Iva Fondi (1927-2000) : concours féminin de pétanque ainsi dénommé sur la proposition de Noël Fondi (voir ci-dessus), époux d’Iva.
- Le challenge Louis et Patrick Caruso. La Longue et en hommage à Louis (1921-1997, ancien vice-président de la Boule Gazeuse) qui était le père de Patrick (1953-1996, secrétaire du club), tous deux décédés à une année d’intervalle.
- Le challenge de la Mère Beal. Pétanque. Ce tournoi commémore une pure Istréenne : Marie Beal (1893-1956) qui tenait un restaurant (Chez la Mère Beal) face à la gare d’Istres.
La Boule des Magnans : Cette association bouliste istréenne a pris l’appellation des artères dénommées dans son quartier du Prépaou. A proximité de son siège basé au 26 de l’allées des Magnans (ver à soie en provençal), se trouvent la place des Magnans ainsi que l’allée et la résidence Les Magnanarelles (femmes s’occupant de l’élevage du ver à soie). C’est avant tout une association indépendante créée dans les années 80, non affiliée à la fédération française. Elle a pour but de socialiser les habitants du quartier populaire du Prépaou autour du loisir de la pétanque.
Local Louis Berle (joutes) : Etang de l’Olivier. Inauguré en 2010. En hommage à un monument de la joute : l’Istréen Louis Berle (1925-2009), 6 fois champions de France. Un challenge porte également son nom.
Local Alexandre Bou (boules) : Etang de l’Olivier. Inauguré en 2010. En hommage à Alexandre Bou (1931-2002) président fondateur et au profil charismatique qui présida aussi l’API (Amicale de la Perche Istréenne) et la société de chasse du Tubé.
Local Jean-Claude Enderlin (pêche) : Etang de l’Olivier. Inauguré en 2010. En hommage à Jean Claude Enderlin (1945-2001) président émérite de l’API : Association de la Perche Istréenne fondée en 1957 par Paul Olive (1905-1961). Le marathon de pêche (concours sur 24 heures) Jean Claude Enderlin lui fait également honneur.
Complexe le Budokan : Ancien centre de la Pyramide (mitoyen au bowling). Inauguré le 9 septembre 2017 après sa reconversion en budokan (dojo où l’on pratique les budô), termes traduisibles par la maison des arts martiaux. Soit un site de rassemblement et d’entrainement réservés aux adeptes des sections istréennes d’arts martiaux : Aïkido, karaté, boxe, taï chi chuan, self-défense … et quelques disciplines annexes comme le yoga. Le dojo central a été dédié à Roland Jayet, président d’Istres Sport Aïkido.
Complexe sportif Auguste Audibert : Entrée sud d’Istres. Inauguré en 1989 et rend hommage à un ancien dirigeant d’Istres Sports, surnommé Gute (1917-1986), également conseiller municipal (Félix Gouin) et ancien prisonnier de guerre.
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Complexe sportif Roland Cauche : Rassuen / Le Prépaou. Un masseur, kinésithérapeute (1932-1972) qui fut le président fondateur d’Istres Sports (regroupant plusieurs disciplines). Il dirigea Istres Sports de 1969 jusqu’à l’année de son décès à 40 ans. Egalement président du RCI (Rugby Club Istréen). Sur la pelouse de ce complexe, joue le Football Club Istres Rassuen, club créé en avril 1978. Une extension du gymnase (200 m2) a été inaugurée le 16 décembre 2016. Cette extension est dénommée Carlos Albo, entraîneur de l’Etoile Gymnique Istres Entressen de 1978 à 2000 et qui, par son dévouement, a contribué au développement de la gymnastique à Istres.
Complexe sportif René Davini : Entrée sud d’Istres (rond-point Homesick Angel). Inauguré en 2006. En hommage à un ancien instituteur qui dirigea ensuite l’école Gouin, adjoint au maire délégué à l’éducation, à l’origine d’Istres Sports Handball et président de l’OMS (Office Municipal des Sports). René Davini (1946-2005) fut la cheville ouvrière du développement sportif dans notre commune et croyait profondément aux valeurs éducatives.
Complexe sportif Donadieu : Derrière le Palio. Inauguré le 8 juin 2002 … Le premier stade de football d’Istres, construit vers 1927-1928 et officiellement inauguré en 1933, portait l’appellation Marius Donadieu (1892-1960) en hommage à un Istréen considéré comme le plus grand mutilé français de la guerre de 1914-1918 (aveugle, amputé d’un avant-bras et des deux jambes). Le stade a disparu avec les arènes (tous deux désaffectés en 1999) pour être remplacé par le complexe regroupant le Palio, un terrain de plein air et ce gymnase de nouveau dédié à Marius Donadieu. Médaillé militaire, Croix de Guerre avec palmes, chevalier de la Légion d’honneur en 1919, puis officier et commandeur dans l’Ordre de la Légion d’honneur à titre posthume, l’année de son décès. En 2016, la municipalité a rajouté une plaque commémorative à l’entrée du gymnase sur une demande d’Hubert Gay où il est écrit :
fierté d’Istres
et symbole du courage
des soldats de Provence
Pour en savoir plus sur ce soldat malheureusement trop connu, voir l’article d’Hubert Gay : La Grande Guerre vécue par des Poilus méridionaux, bulletin n°22 des AVI. Voir également un autre article d’Hubert Gay dans la rubrique Patrimoine / Les Istréens Morts pour la France.
Complexe sportif Parsemain : Dans ce vaste complexe sportif situé sur la commune de Fos-sur-Mer, figure le stade de football de 17 170 places … inauguré le 8 avril 2005, avec quelques mois de retard. Il fut construit dans l’urgence, suite à la montée en Ligue 1 du Football Club Istres Ouest Provence qui jouait alors ses matches sur l’ancien stade Bernard Bardin, non conforme pour ce championnat. Le complexe situé face à la ZAC de Lavalduc, est dédié au docteur Jacques Parsemain (1922-1977), ancien président de l’Etoile Sportive Fosséenne et fondateur de l’Office Municipal des Sports de Fos en 1972.
Complexe sportif Le Podium : Inauguré au quartier de Trigance le 6 octobre 2018. Sur des plans de l’architecte Yves Lacaille (Saint-Chamas), ce complexe sportif est dédié aux clubs, associations et enfants. Il comprend principalement une salle multisports, des salles adaptées à l’escrime, au tennis de table, à la gymnastique et à la boxe, un auditorium de 200 places et un plateau sportif (terrain de basket entouré d’une piste de course à pied. La dénomination choisie provient du latin podium : mur très épais entourant l’arène d’un amphithéâtre et sur lequel étaient établis plusieurs rangs de sièges destinés aux places d’honneur.
Plusieurs salles sont dédiées à des personnalités istréennes ayant œuvré pour le sport :
-
- Salle du tennis de table : dédiée à Jean-Louis Guillaume, membre de l’OMS durant 40 ans, ayant reçu des trophées d’honneur de la ville d’Istres en 2007 et 2009. Président des clubs de judo et du tennis de table puis des Restos du Cœur.
- Salle d’escrime dédiée à Odette Schoenwetter, membre émérite de cette discipline.
- Salle omnisports dédiée à Jean Raoult, ancien président du basket féminin et de l’OMS de 1983 à 1987.
- Salle réservée à la boxe : dédiée à Adonis Tsataros, premier président du club de boxe istréen, fondé en 1976.
- Enfin l’auditorium ne rend pas hommage à un Istréen. Il est dédié au célèbre chanteur Charles Aznavour, décédé quelques jours avant l’inauguration du Podium, le 1er octobre 2018 à Mouriès.
Stade André Delerue : Entressen. Hommage à une ancienne personnalité du hameau (1911-1986), originaire de Lille qui fut adjoint délégué à Entressen des maires d’Istres : Marcel Cornille (1965-1968), Guy Romelli (1968-1971) et Maurice Gouin (1971-1977). Le 7 novembre 1946, André Delerue avait créé à Entressen avec Albert Sauvage (voir ce nom dans cette page) une fabrique et un négoce (en gros) de tissus, vêtements, draps, couvertures … Le premier conseiller municipal spécial Entressen fut Alphonse Aymès en 1889.
Stade André Fuster : Stade de la JSI (Jeunesse Sportive Istréenne), La Bayanne. L’appellation date de 2002. Elle rend hommage à un ancien footballeur de la SSI (Section Sportive Istréenne) qui fonda en 1966 ce second club de football istréen. André Fuster (1935-2000) a offert durant 35 années de nombreuses heures à ce club dont il fut le premier président puis le président d’honneur. Récompensé en 1976 par la médaille d’argent du District de Provence (section football). Le stade s’est vu doté d’une pelouse synthétique le 5 mai 2016, soit la 3ème à Istres après ceux de Rassuen et d’Audibert.
Mini stade Daniel Cateni : Tour de Neudon. Inauguré le 11 décembre 2018 et dédié à l’ancien footballeur (avant-centre) qui avait participé durant plusieurs saisons à la montée de l’équipe istréenne en seconde division.
Gymnase Oswaldo Arcelli : Entressen. Dénommé en 1997 pour rendre hommage à Oswaldo Arcelli (1947-1996, originaire d’Assisi en Italie), ancien adjoint du maire Jacques Siffre (délégué à Entressen), vice-président de l’OMS (Office Municipal des Sports) et président de l’Etoile Sportive Entressen Istres, un club qu’il dirigea de 1977 à 1996. Certaines disciplines comme la gymnastique nous ramène forcément à l’EGIE (Etoile Gymnique Istres Entressen) qui collectionna une vingtaine de titres nationaux en équipes et une cinquantaine en individuels. Un record.
Gymnase Bernard Bardin : Auparavant le Parc des Sports Bernard Bardin. Inauguré en 1982, il rendait hommage à l’ancien directeur du SCA décédé le 4 janvier 1979 (Syndicat Communautaire d’Aménagement qui deviendra le SAN jusqu’au passage à la métropole Aix-Marseille en 2016). Le complexe comprenait ce gymnase et des stades de football où les équipes de ballons rond et ovale ont accédé à l’élite. Les stades ont été remplacés en 2013 par des logements sociaux. Aujourd’hui, il ne reste que le gymnase. Mais l’avenue du Stade (dénommée en 1982) rappelle le complexe sportif rasé. 3 rues dénommées en 2013 ont été créées pour circuler au sein des nouveaux logements sociaux : la rue du Gymnase (qui passe devant le gymnase Bardin), les allées du Parc (ancien Parc des Sports Bernard Bardin) et la rue des Olympiades (pour se souvenir des compétitions de football).
Gymnase Paul Cavalloni : Au sein du lycée Arthur Rimbaud. Appellation donnée en 1985 pour rendre hommage à Paul Cavalloni (1930-1982), agent technique municipal, l’un des dirigeants du COSEC de Rassuen, de la ZAC des Salles et du lycée (COSEC : Complexe Sportif Evolutif Couvert qui désigne des gymnases polyvalents, non assignés à un sport particulier).
Gymnase Hubert Parage : La Bayanne. Construit vers 1970. L’appellation rend hommage à un capitaine de la base d’Istres dont le Boeing C135 s’est écrasé après un décollage (avec tout son équipage) au large de l’atoll d’HAO (Polynésie) le 30 juin 1972. C’était une mission de reconnaissance météorologique au profit du Groupement Opérationnel de l’Expérimentation Nucléaire.
Gymnase Pierre Solere : le gymnase du CEC (sans nom) a été inauguré le 3 juin 2024 sous cette dénomination. Elle rend hommage à une personnalité majeure du handball régional, décédée le 15 février 2023 à l’âge de 76 ans. Pierre Solere était l’ancien président du club istréen et l’ancien président du comité 13.
complexe sportif René Davini et Louis Berle, sextuple champion de France de joutes.
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Pavillon des Sports Claude Ecoffet : Bâtiment ainsi dénommé en 2013 pour rendre hommage à un conseiller municipal (1989-1995) puis adjoint (1995-1998) au maire Jacques Siffre, délégué au sport. Membre fondateur de l’OMS (Office Municipal des Sports) dans les années 70 puis président d’Istres Sports en 1975, Claude Ecoffet (1937-2013) a largement contribué au développement des clubs phares de la ville. L’ancien pavillon dit Trigance III a été officiellement rebaptisé le 11 octobre 2014 sous cette nouvelle appellation. Il accueille la direction des sports de notre commune, l’OMS et diverses associations sportives istréennes.
Maison du cycle Eugène Drozd : CEC. En hommage à un Istréen (1931-2013) passionné de cyclisme, de judo, de gymnastique, de volley et de basket pour ne citer que les principales activités qu’il honora en tant que joueur et certaines en qualité d’entraîneur et de président. Il eut l’honneur de porter la Flamme Olympique lorsqu’elle traversa Istres le 30 janvier 1992 avant de prendre la direction d’Albertville pour les JO d’hiver. Inaugurée le 7 décembre 2013.
Espace Jean Antoine Pastor : Local inauguré en 2013, près du terrain de football des Maurettes qui avait été précédemment créé en 1980. La dénomination rend hommage à un agent municipal (1957-2011), investi dans diverses associations sportives concernant le football, sa passion.
Résidences Lionnel Trompette : situées au CEC dans l’ancien village de vacances (créé en 1978 pour accueillir des personnalités, stagiaires et souvent des sportifs de haut niveau), ce village est ensuite devenu la MFV (Maison Familiale de Vacances) puis les résidences de vacances des Heures Claires offrant alors 19 gites. Inaugurée après transformation le 30 novembre 2023, les résidences Lionnel Trompette accueillent désormais sportifs et artistes. La dénomination rend hommage à l’ancien président d’Istres Sports Natation, décédé à Marseille à 70 ans le 16 octobre 2021. Lionnel Trompette était également un juge arbitre fédéral ainsi qu’un pilier-formateur dans la natation handisport. Dans ses loisirs extra-sportifs, il faisait partie du conseil d’administration du Potager des Maurettes, association où il adhérait depuis 1981.
Tournoi Antonin Heintz : Tournoi catégorie U11 (moins de 11 ans) organisé chaque 1er mai par le Football Club Istres Rassuen (au stade Roland Cauche). Le challenge porte depuis le 1er mai 2016 le nom d’un ancien jeune footballeur du club, décédé à 14 ans le 10 octobre 2014 lors d’un tragique accident de la route. Déclarée en 2016, l’association istréenne Antonin Heintz pour le sourire d’un ange a pour objet l’accession aux sports pour tous avec :
- Le financement d’une partie ou de la totalité de la licence ou de la cotisation sportive aux familles en faisant la demande auprès du club.
- Le financement d’une partie ou de la totalité de l’équipement nécessaire à la pratique du sport choisi par l’enfant.
- La conduite en toute sécurité : financer une partie ou la totalité du permis AM (à partir de 14 ans) avec obligation de se rendre dans l’auto-école choisie par l’association. Financer une partie ou la totalité du permis en conduite accompagnée.
Terrain multi-sports Antonin Heintz et Florian Benard : Petit complexe sportif (basket, tir à l’arc, tennis) situé à Entressen, près du gymnase Oswaldo Arcelli. Le 2 juin 2018, la municipalité a dénommé ce complexe Antonin Heintz (voir le précédent tournoi) et Florian Benard. Elle a ainsi rendu hommage aux deux adolescents (respectivement âgés de 14 et 16 ans) décédés le 10 octobre 2014 lors d’un tragique accident routier.
Trophée Florent Goutte : Un dimanche au début du mois de juin, le complexe sportif Auguste Audibert accueille le Trophée Florent Goutte qui rend hommage à un Istréen, décédé le 29 juin 2009 à l’âge de 20 ans des suites d’un cancer. Ce trophée se présente sous la forme d’un tournoi de football à 7 qui privilégie le fair-play. L’intégralité des bénéfices issus des inscriptions, animations, buvette, restauration et tombola est reversée à l’Institut marseillais Paoli Calmette, spécialiste de la maladie.
Tournoi Le Sourire de Romain : Tournoi de football lancé en 2015 sur le stade André Delerue à Entressen. Il est organisé par Ludovic Monteiro, père de Romain atteint d’une maladie enfantine et président de l’association Le Sourire de Romain. Les bénéfices ont pour but de mener des actions d’aide au service enfants du 6ème étage de la Timone.
Courts de Tennis Fête le Mur : Les vieux courts de tennis situés entre le parc Marcel Guelfucci et la Prédina, ont pris l’appellation Fête le Mur le 18 juin 2014 en présence de Yannick Noah, fondateur et président de cette association. Le vainqueur 1983 de Rolland Garros s’est vu décerné ce jour là le titre de citoyen d’honneur de la ville d’Istres. Fête le Mur oeuvre pour les enfants des quartiers défavorisés afin qu’ils puissent s’épanouir grâce à la pratique du tennis, un sport utilisé comme outil de lien social et d’intégration. Pour Yannick Noah, le mur des cités doit être franchi dans un esprit de fête … Istres est devenu le 28ème site en France accueillant officiellement cette association qui était déjà active dans notre commune depuis 2012.
Courts de Tennis (couverts) Robert Hautter : Entressen, mitoyens à La Grange. Ces deux courts de tennis couverts (en résine synthétique haut de gamme) ont été inaugurés le 14 février 2024. La dénomination rend hommage à l’ancien président du Tennis Club d’Entressen (2002-2006). Egalement randonneur, handballeur, footballeur et cycliste, Robert Hautter était né à Algrange (Moselle) le 4 juin 1940 et décédé à Istres en exercice le 17 août 2006. Des tournois de tennis organisés lors des téléthons portaient son nom depuis son décès.
Courts de Tennis (plein-air) Henriette Roumegoux : Entressen, près du gymnase Oswaldo Arcelli. Dénommés le 14 février 2024. La dénomination récompense l’ancienne présidente du Tennis Club d’Entressen (1993-2002) qui était également capitaine dans son club de cœur et arbitre. Henriette Roumegoux avait quitté son poste de présidente pour tenir celui de secrétaire générale du Comité de Tennis des Bouches-du-Rhône. Elle œuvre depuis 2024 au sein de la Ligue PACA de Tennis.
Par leur forte implication, Robert Hautter et Henriette Roumegoux ont apporté une évolution notoire au Tennis Club d’Entressen, club fondé en 1976.
Pas de Tir à l’Arc Dominique Degiovanni : En hommage à l’ancienne présidente du Tir à l’Arc istréen : Dominique Degiovanni décédée en 2004, une passionnée qui apporta beaucoup à son club mais aussi à la ligue régionale. Stand inauguré le 3 octobre 2015 au sein de la Plaine Davini, les nouvelles installations remplaçant celles vétustes anciennement situées aux Maurettes. Créé en 1968-69, le club de tir à l’arc dispose d’équipements conformes aux compétitions de haut niveau avec des distances de tir de 10 à 70 mètres.
Parc Marcel Guelfucci : Un grand espace vert contribuant à la distinction Ville 4 fleurs et un poumon entre le centre-ville et les quartiers urbanisés de la Prédina et du Prépaou. Appellation précédente : le parc des Salles. Créé au début des années 80, ce parc a été rénové et inauguré le 18 octobre 2014 sous l’appellation parc Marcel Guelfucci. La dénomination commémore l’ancien directeur de l’école Gouin, né à Marseille le 31 octobre 1932 et décédé à 72 ans le 27 novembre 2004. Elu au conseil municipal en 1971, il devient ensuite adjoint délégué à l’urbanisme du maire Jacques Siffre. Marcel Guelfucci a également présidé le Handball Club et siégé au SCA (Syndicat Communautaire d’Aménagement) lors de la création de l’intercommunalité (territoire Istres Ouest Provence aujourd’hui).
Dans le parc Marcel Guelfucci, ont été inaugurés :
- Le skatepark Jonathan Dehecq : un espace réservé aux fans de skateboard (1 200 m2, 90 mètres de long, 19 mètres de large), comportant 250 places assises en tribune. Il est situé à l’extrémité sud du parc Marcel Guelfucci. Le skatepark a été créé en 1999 puis rénové et inauguré le 18 octobre 2014. Le décor des nouvelles installations offre une fresque sur le thème des sports extrêmes, réalisée par Alexandre Rocher (graffeur de l’association salonnaise Horizone). La dénomination rend hommage à un Istréen décédé à Marseille le 13 septembre 2013 dans un accident de moto. Né en 1982, Jonathan Dehecq était un fan de sports extrêmes, de skateboard notamment.
- Le Black-Pool : une fontaine inaugurée le 20 mai 2017 pendant la 7ème Fête de l’Autre. Elle est issue du projet Art de Boire, porté par le conseil municipal des Jeunes d’Istres avec l’aide de l’artiste Jérémie Dramard.
- La maison P.I.L.E (Pôle Istréen Ludique et d’Echanges): inaugurée le 15 avril 2018. D’une superficie de 100 m2, l’ancienne maison du gardien du parc a été réhabilitée. Elle comporte une salle de jeu de 60 m2 et des bureaux. L’équipement va désormais permettre à l’association Tour de jeu d’y rassembler ses animations et d’organiser des animations au sein du parc Marcel Gelfucci.
Salle Henri Beaud : Un sport d’esprit … car tous les amateurs de bridge se réunissent dans cette salle située au 1er étage de la Maison Pour Tous (CEC). Elle est dédiée à la mémoire d’Henri Beaud (1941-1987), ancien président du bridge istréen, club fondé le 8 novembre 1974. La salle a été rénovée et sa superficie doublée (154 m2 versus 71) lui permet d’être mieux armée pour accueillir les compétitions de haut niveau. Une restauration qui a impliqué une nouvelle inauguration le 18 octobre 2014. Le club de bridge d’Istres a été classé n°1 français et 15ème mondial en 1988, grâce à deux joueurs de haut niveau : Alain Coti et Michel Donnadieu.
Salle le Triceps : Le corps humain possède deux triceps : les muscles du bras (triceps bracial) et des mollets (triceps sural). D’où le choix de cette dénomination pour inaugurer le 26 juin 2010 à Entressen, cette salle de remise en forme. Le bâtiment de 285 m2 environ permet aux Entressennois la pratique de la culture physique et de la musculation. Il apporte également un confort supplémentaire aux licenciés de l’ESEI (Etoile Sportive Istres Entressen).
Aqualud : Jeu de mots composé des racines latines aqua (eau) et lud (à la base du jouet, du jeu public). Piscine inaugurée en 2013 à Entressen, près du complexe sportif Oswaldo Arcelli.
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Groupe scolaire Pierre Armanet : (1921-1975). Ancien élève d’Elie Coutarel, puis enseignant, directeur du collège Pasteur (1962-1963) et inspecteur de l’enseignement primaire. Conseiller municipal du maire Marcel Cornille (1965-1968) puis adjoint des maires Guy Romelli (1968-1971) et Maurice Gouin (1971-1977). Le groupe scolaire porte cette appellation depuis son inauguration en 1975 (année du décès de Pierre Armanet) alors qu’il était initialement prévu de le nommer Ecole des 4 vents.
Groupe scolaire Jacqueline Auriol : Inauguré en Septembre 1986 en présence de la célèbre aviatrice (1917-2000), détentrice de nombreux records dans les années 50. Elle fut la première femme à être pilote d’essais en vol et la première à franchir le mur du son en 1953. Nombreuses récompenses et distinctions (Grand-Croix de l’ordre national du Mérite, grand officier de la Légion d’honneur …).
Groupe scolaire La Buissonnière : Appellation donnée en 1975 à cette école buissonnière, un jeu de mots qui doit séduire les enfants … d’autant plus que la seconde école d’Entressen a été nommée la Clé des Champs en 1978. Prendre la clé des champs (s’enfuir, s’évader) est une expression moyenâgeuse. Le champ représentait à cette époque l’indépendance et la liberté soit un autre jeu de mots pour désigner une école libre et laïque …
histoire de l’ancienne école communale d’Entressen : voir le hors-série n° 1.
Groupe scolaire René Calamand : L’école des Baumes a été inaugurée en 1973. Depuis 1991, elle porte le nom d’un Istréen décédé cette année-là, conseiller municipal de Jacques Siffre (1983-1989) et directeur de cette école. René Calamand avait pris une grande part dans la vie associative, politique et humaine de notre commune. Il fut également adhérent puis membre du conseil d’administration des Amis du Vieil Istres.
Groupe scolaire Elie Coutarel : En 1973, la municipalité de Maurice Gouin décida que la moitié des nouvelles écoles porterait le nom de personnalités istréennes disparues. Ainsi, cette année-là, la dénomination de ce collège rendit hommage à Elie Coutarel (1889-1956), un instituteur muté à Istres en 1912 où il deviendra un professeur émérite et directeur du collège Pasteur de 1927 à 1945 (année où il partit à la retraite). Il anima les cours supplémentaires de technologie (en prenant la suite de Johannis Gros, voir ce nom) et veilla sur l’éducation scolaire de plusieurs générations d’Istréens. Le collège Elie Coutarel a été officiellement inauguré le 21 septembre 1974 lors de la cérémonie officielle du jumelage d’Istres avec la ville allemande de Radolfzell. A l’intérieur du collège, un patio est dédié à l’épouse d’Elie : Emilie Marie (1890-1977), également enseignante.
Groupe scolaire Jules Ferry : Inauguré en 1975 sous cette appellation en hommage à un célèbre homme politique français (1832-1893) qui instaura l’école laïque obligatoire et gratuite. Jules Ferry fut ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts ainsi que président du Conseil des Ministres à plusieurs reprises.
Groupe scolaire Maurice Gouin : Inauguré le 7 septembre 2019 (quartier de Trigance). La dénomination rend hommage à Maurice Gouin (1924-2013), pharmacien, maire d’Istres (1971-1977). Premier président et fondateur de l’office du tourisme (médaille nationale du tourisme en 1990). Premier président et fondateur du SCA (Syndicat Communautaire d’Aménagement Istres-Fos-Miramas). Initiateur du comité de jumelage avec Radolfzell. Chevalier du Mérite agricole (pour ses actions de protection des forêts). Pour plus de détails, voir l’article paru dans le bulletin n°40 (2018).
Groupe scolaire Reine-Marie-Casimir Gouin : Inauguré en 1957, il porte le nom de deux enseignants : Casimir Gouin (1862-1937) et Reine-Marie (née Reynier, décédée en 1913). Ces deux instituteurs n’étaient autres que les parents du célèbre maire d’Istres : Felix Gouin qui repose avec eux au cimetière Saint-Sulpice.
Histoire de l’école Reine-Marie-Casimir Gouin : voir le hors-série n° 2.
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Groupe scolaire Mendès France : Inauguré en 1983. Homme politique français (1907-1982), député, ministre d’Etat, président du Conseil des Ministres, Pierre Mendès France s’est également illustré dans la Résistance et auprès du général De Gaulle. Nombreuses décorations : Croix de Guerre 1939-1945, médaille de la Résistance, commandeur de la Légion d’honneur entre autres.
Groupe scolaire Elise et Jean Mille : Ainsi dénommé en 2011 mais auparavant inauguré en 1975 sous l’appellation La Prédina. Jean Mille (1918-1999) : enseignant, directeur du collège Pasteur de 1966 à 1970, officier des Palmes académiques, Croix de Guerre 1939-1945, Mestro d’Obro du Félibrige … Il fut également l’un des présidents de l’Escolo dis Arnaveu et fortement impliqué dans l’animation de la fête des Bergers. Egalement enseignante, son épouse Elise (1924-2000) dirigea à son tour le collège Pasteur de 1971 à 1979. Elle suppléait son époux, elle aussi très impliquée dans les associations attachées au patrimoine et aux traditions. Tous deux firent partie du conseil d’administration des Amis du Vieil Istres.
Articles publiés par les Amis du Vieil Istres sur le groupe scolaire Elise et Jean Mille: voir le bulletin n° 24 et le hors-série n° 2.
Groupe scolaire Jean Moulin : Inauguré en 1980, face à l’actuel commissariat. Surtout connu pour avoir dirigé le Conseil national de la Résistance, cet ancien préfet de l’Eure-et-Loir fut arrêté par la Gestapo le 21 juin 1943. Il est mort de ses blessures (liées aux tortures durant ses interrogatoires) le 8 juillet 1943 en gare de Metz et dans le train qui le conduisait en Allemagne. Nombreuses médailles (Première Guerre mondiale) et à titre posthume pour la Seconde : Croix de Guerre 1939-1945, officier de la Légion d’honneur … A côté du groupe scolaire, la piscine et la place portent également les dénominations Jean Moulin.
Groupe scolaire Raoul Ortollan : Inauguré en 1968 puis dénommé La Bayanne en 1973 … jusqu’en en 2011. Année où il a pris l’appellation Raoul Ortollan (1901-1981) pour rendre hommage à un ancien conseiller municipal délégué aux écoles (Félix Gouin, Raymond Filippi), enseignant puis directeur du collège Pasteur de 1945 à 1960. Médaille des sports de la ville d’Istres en 1960. Médaille du service social pour services rendus à la Caisse d’Epargne d’Istres dont il était l’un des administrateurs.
Groupe scolaire Pasteur : Appellation donnée en 1960 en hommage au célèbre scientifique français (1822-1895), pionnier de la microbiologie. On lui doit le vaccin contre la rage, la pasteurisation et tant d’autres découvertes qui lui valurent la Grand-Croix de la Légion d’honneur en 1881. Ce collège inauguré en 1886 se nommait autrefois école du bout d’Istres. Ce fut la première obligatoire et laïque suite à la loi de Jules Ferry en 1881.
Histoire de l’école du Bout d’Istres et du collège Pasteur : voir le bulletin n° 30 et le hors-série n° 2.
Groupe scolaire Camille Pierron : Inauguré en 1976. Porte une double appellation : le Centre de l’Enfance (qui fut la première) et depuis 1990 le nom d’un ancien directeur de cette école (1935-1990). Il dirigea également l’école Jacqueline Auriol, le CNI (Club Nautique Istréen) et le club Istres Magazine.
Lycée Professionnel Latécoère : Créé en 1972 et ainsi baptisé en 1985 pour rendre hommage à Pierre-Georges Latécoère (1883-1943), fabricant d’avions, hydravions et missiles et qui a fortement contribué à l’essor de l’aéronautique et de l’aéropostale où se sont illustrés Jean Mermoz et Saint-Exupéry. Nombreuses médailles dont le grade de commandeur de la Légion d’honneur le 23 avril 1925. Son entreprise (le groupe Latécoère) travaille toujours (en sous-traitance) avec des géants comme Airbus, Boeing et Dassault.
Lycée Arthur Rimbaud : Inauguré le 21 juin 1980 et ainsi dénommé en hommage au célèbre aventurier et poète (1854-1891). Lors de sa construction en 1979, il devait porter le nom de Frédéric Mistral, un choix finalement délaissé face au nombre de lycées portant déjà cette dénomination. Une salle interne au lycée fut ensuite baptisée par le nom du félibre provençal. Arthur Rimbaud fut l’amant et ami de Paul Verlaine d’où la Résidence construite en 1993 sous l’appellation Le Verlaine et qui fait face au lycée.
Collège Alain Savary : CEC. Dénomination datant de 1988 en hommage à un ancien résistant, homme politique français (1918-1988) et ministre de l’Education Nationale (à l’origine des ZEP : Zones d’Education Prioritaires). Nombreuses médailles (de la Résistance, Croix de Guerre 1939-1945, officier de la Légion d’honneur …).
Le 8 décembre 2021, une plaque a été inaugurée sur le côté nord du collège Savary lors d’une journée dédiée à la laïcité. Elle rend hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, assassiné à 47 ans le 16 octobre 2021 par un terroriste islamiste d’origine russe au collège de Conflans-Sainte-Honorine (Val d’Oise) … pour avoir enseigner les valeurs de la République.
Collège Alphonse Daudet : Prépaou-Rassuen. Ouvert en 1974. Pour la dénomination, voir rue Alphonse Daudet (Vieil Istres).
Ecole Montessori Grandir : ouverte le 2 septembre 2021 dans la zone du Tubé sud, rue des Cordonniers. Ecole pour enfants de 2 à 12 ans basée sur l’autonomie de l’enfant et sur une pédagogie scientifique proposant une alternative à l’éducation traditionnelle. Cette école porte le nom d’une femme qui a créée en 1907 cette méthode d’éducation nouvelle : Maria Montessori (1870-1952), première femme médecin en Italie.
Multi Accueil Collectif, Multi Accueil Familial (MAC, MAF) : Ces centres d’accueil (crèches) ont bien sûr des dénominations liées à l’enfance : La Ribambelle et les Pitchounets (Prépaou), les Petites Rires (Prédina), les Mini-Pouss (Dryades), les Petites Frimousses (Peyreguet), la Barbotine (cité Bayanne) et le Toboggan (Entressen). L’appellation de la Terroulette au Prépaou est peut être moins évidente puisqu’elle est francisée du provençal terroulié : lieu où les enfants s’amusent, enfants qui grattent la terre en jouant.
Multi Accueil Collectif Colette Bonassi : Inauguré le 7 septembre 2019 avec l’école primaire (mitoyenne) Maurice Gouin (Trigance). La dénomination rend hommage à Colette Bonassi (1952-2008), conseillère municipale et adjointe au maire déléguée à l’état-civil puis à la petite enfance entre 1989 et 2008. Militante à la Ligue des Droits de l’Homme, Colette Bonassi a longtemps combattu les inégalités et les injustices sociales.
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Foyer Jean-Marie Cardinal : Foyer des élèves du collège Alain Savary au CEC. Dénommé le 25 septembre 2021 lors du jubilé des 50 ans du CEC. Décédé à Vaison-la-Romaine à 82 ans le 9 décembre 2020, Jean-Marie Cardinal fut pendant une quarantaine d’année le conseiller principal d’éducation du collège Savary.
Foyer Jacky Malacarne : Place Félix Gardair, Rassuen. Inauguré le 18 septembre 2021. Ce nouveau restaurant foyer réservé aux séniors, d’un coût d’environ 1,45 millions d’euros, remplace désormais la salle Castellan (mitoyenne sur cette même place Félix Gardair et vouée à d’autres fonctions). La dénomination rend hommage à Jacky Malacarne, né à Fos-sur-Mer le 12 septembre 1936 et décédé à Istres le 30 juin 2020. Employé à la raffinerie BP de Lavéra, Il participa en 1968 à la renaissance de la Boule Gazeuse de Rassuen (avec Louis Caruso, Noël Fondi et Jacques Zamaïa), à la création-développement du Comité des Fêtes ainsi qu’à celui du boulodrome couvert de Rassuen. Jacky était le fils de Lucien Malacarne (voir boulodrome de Rassuen et La Boule Gazeuse dans cette page).
Foyer La Meraviho : Entressen. Inauguré le 16 octobre 2010, un autre foyer du 3ème âge qui doit son appellation au provençal meraviho : merveille. Pour la petite histoire, cette merveilleuse meraviho est également le nom provençal d’une pastèque d’eau qui sert à faire des confitures (toujours cultivée entre Châteauneuf-les-Martigues et Marignane). La Meraviho a remplacé l’ancien foyer des anciens vétuste créé auparavant en 1984 : L’Oustau (la maison, le logis en provençal).
Foyer La Régalido : Quartier des Arnavaux. Foyer des anciens inauguré en 1975 puis agrandi en 1978 et 1997 et de nouveau rénové et agrandi en 2013. Le maire d’Istres Maurice Gouin choisit cette appellation pour réchauffer le cœur des retraités. En effet, la regalido se pratiquait autrefois en hiver lors de grand froid. On prenait des fagots de sarments ou des branchages de cistes de Montpellier que l’on jetait au feu. Il s’en suivait une clarté et une chaleur qui régalent … Soit une variante de la regalado que Frédéric Mistral traduisait dans son TDF par régal, jubilation, délectation …
Histoire de la Régalido : voir le hors-série n° 2.
Salle municipale Albert Castellan : Place Félix Gardair, Rassuen. En hommage à une personne très dévouée et estimée qui fut le 1er adjoint du maire Félix Gouin. Appellation donnée en 1957 à cette salle alors en cours de construction et à proximité d’un immeuble où il a vécu. Peintre entrepreneur, Albert Castellan (1879-1943) présida de nombreuses années la fanfare municipale, la Caisse des Ecoles et l’hospice d’Istres. D’où cette salle communale qui était réservée aux séniors jusqu’en septembre 2021 où sa fonction première a été remplacée par le Foyer (mitoyen) Jacky Malacarne, inauguré le 18 septembre 2021. La salle Albert Castellan est désormais vouée à d’autres fonctionnalités.
Histoire de la salle Castellan : voir le hors-série n° 2.
Espace Martin Luther King : Les Dryades. Inauguré en 1983 en hommage au pasteur afro-américain (1929-1968). Militant prêchant la non violence, il est mort assassiné pour avoir défendu les droits civiques du peuple noir et des minorités ethniques aux Etats-Unis. Nombreuses décorations à titre posthume.
Espace 233 : CEC Les Heures Claires, rez de chaussée de la Maison Pour Tous. Salle d’environ 233 places réhabilitée en 2013 et aménagée pour accueillir divers types de spectacles et de rendez-vous culturels (festivals, pièces de théâtre, conférences, meetings, débats, projections …).
Espace Formation : CEC Les Heures Claires. Le 27 septembre 2019, lors de la célébration des 30 ans de cet Espace consacré à la formation des entreprises, salariés et demandeurs d’emploi, une plaque a été dévoilée. Elle rend hommage à Carmen Contamin, ancienne directrice d’Espace Formation, née à Annecy le 14 août 1962 et décédée à Marseille le 27 décembre 2018.
Cinéma Le Coluche : Un ancien cinéma (L’Odéon) sur les allées Jean Jaurès devenu un immeuble vétuste a dû être déclaré d’utilité publique. Car, réticente à vendre son bien, la propriétaire Madame Elisa Collonge (née Mille) dut se plier à l’expropriation et à la somme fixée par le tribunal d’Aix le 12 octobre 1956. Le maire avait projeté la construction d’un immeuble polyvalent sur 2 étages. Un projet à vocations multiples (foyer restaurant pour personnes âgées, maison des jeunes, centre socio-culturel, justice de paix, service médical et logement du concierge au dernier étage). Puis après la construction de divers bâtiments comme La Régalido, le site redevînt un cinéma : Le Coluche. Inauguré le 5 octobre 1993, on doit cette dénomination à une Istréenne, lauréate d’un concours organisé auprès de jeunes. Ce choix rend hommage au célèbre humoriste et acteur Michel Colucci (1944-1986), fondateur de l’association humanitaire Les Restos du Cœur.
Pour en savoir plus sur l’histoire des cinémas istréens depuis 1913 (L’Etoile-Cinéma, les deux Musica, l’Odéon, le Casino et le Coluche), voir l’article à paraitre dans le bulletin n°45 (mars 2023).
La Grange : Une salle des fêtes polyvalente longtemps désirée … Située à l’entrée sud d’Entressen, le cabinet istréen d’architectes Frederik Rill l’a doublement pensée … D’abord en forme de grange, lieu de stockage du foin de Crau puis par des façades décorées en galets de Crau pour sa proximité avec les coussouls. Inaugurée le samedi 10 janvier 2015.
L’Usine : Halle de concerts inaugurée le 14 février 1998, composée d’une grande salle qui accueille des groupes de haute pointure et d’un café musiques réservé aux formations plus modestes. L’appellation se rapporte à l’usine mitoyenne de Rassuen créée au début du XIXème siècle et en ruines depuis sa fermeture en 1988. Ce fut une importante fabrique de produits chimiques et de soude, liée aux anciens salins. Dans un paysage jusqu’alors agricole, a surgi le hameau de Rassuen pour loger les 500 ouvriers dont beaucoup étaient d’origine étrangère. La municipalité istréenne a fêté le bicentenaire du hameau le 17 juillet 2005.
Le Magic Mirrors (Miroirs Magiques) : 20 mètres de diamètre, 8 mètres de hauteur, 350 m2 de superficie et d’un poids total de 20 tonnes, ce cabaret à l’art déco du début du XXe siècle, a été inauguré en février 2012 derrière le Budokan, place Champollion puis rénové en 2015. Il accueille petits concerts, cirque, pièces de théâtre, bals et autres thés dansants. Bar à l’ancienne, esprit Charleston, miroirs ciselés, boiseries biseautées, le Magic Mirrors laisse ses portes ouvertes à tout autre type de spectacle culturel ou festif. La structure du Magic Mirrors est démontable comme au temps des spectacles ambulants des années 20. Ce qui a été le cas en décembre 2022, date où il a été déplacé au CEC sur l’esplanade au nord de la Maison Pour Tous. Son nouveau lieu de résidence a ensuite ouvert ses portes au public lors de son inauguration le 3 mars 2023 après quelques améliorations : nouveau module permettant l’accès aux sanitaires sans avoir besoin de sortir à l’extérieur, agrandissement des coulisses derrière la scène, deux roulottes supplémentaires pour les loges des artistes …
Polaris centre d’art : second centre d’art contemporain situé place Patricia Tranchand (forum des Carmes) et inauguré le samedi 11 juin 2022. Polaris n’est autre que l’une des appellations de l’étoile polaire, la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse. Elle illumine désormais l’art et la culture à Istres.
Pour en savoir plus sur les centres d’art contemporains istréens (Forum des Carmes et rue Alphonse Daudet, avec origine de propriété de la demeure remontant au début du XVIIe siècle), se reporter à l’article à paraitre dans le bulletin n°45 (mars 2023).
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CEC Les Heures Claires : C’est l’appellation actuelle du Centre Educatif et Culturel. Lors de son ouverture en 1970, ce fut le plus grand complexe d’Europe. Il n’en existait qu’un en France, de taille plus modeste à Yerres (Essonne). Mais on a peut-être oublié qu’en 1975, il fut baptisé CEC Marcel Pagnol en hommage au célèbre écrivain et cinéaste provençal (1895-1974).
Centre Social et d’Animation Pierre Miallet : Entressen. Inauguré en 1978 sous l’appellation Pierre Miallet (1918-1976), en hommage à l’adjoint (délégué à Entressen) de Maurice Gouin, maire d’Istres entre 1971 et 1977. Pierre Miallet a également présidé l’Etoile Sportive d’Entressen.
Auditorium André Noël : La dédicace rend hommage à un technicien du Centre d’Essai en Vol, décédé le 23 mars 1971 à 43 ans, alors président de la section locale de gymnastique volontaire. Une dénomination qui avait été attribuée en 1970 au 1er gymnase istréen. Celui-ci, officiellement inauguré le 11 juin 1971, fut le premier bâtiment sportif couvert de la commune et un gymnase à tout faire puisqu’il hébergea durant de nombreuses années le sport des classes primaires, le siège du tennis, le basket, le handball, le volley, les arts martiaux, des galas de boxe, le scrabble … il a été démoli en 2012 pour la construction de la nouvelle mairie où l’auditorium porte désormais son nom.
Dans cette nouvelle mairie inaugurée en décembre 2013 au bord de l’étang de l’Olivier, plusieurs salles de réunions sont dédiées à d’anciens conseillers municipaux, tous des personnalités istréennes :
- Joseph Thomas (1923-2012) : Adjoint au maire, délégué au transport et à la circulation de 1983 à 1989. Grand syndicaliste CGT. Premier président de la section cyclisme d’Istres Sports, créée en janvier 1975.
- Jack Emery (1948-2011) : Conseiller municipal istréen après les élections de 2006. Chevalier de l’ordre national du Mérite. Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur le 20 avril 2003. Capitaine de Corvette, commandant de Police, président de l’Amicale des Marins et Marins Anciens Combattants … Président du CIQ du Ranquet et l’un des créateurs du festival de jazz du Ranquet.
- Emile Ferley (1939-2012): Ingénieur formateur à l’AFPA, conseiller municipal de 1977 à 1989.
- Aline Beyler (1933-2013) : Adjointe au maire de 1977 à 1989, déléguée à l’environnement et au cadre de vie.
- Yvonne Tranchand (1923-2007) : Ancienne (et unique à ses débuts) sage femme istréenne, infirmière libérale, conseillère municipale de 1965 à 1971 (déléguée au pole social). Elle a largement contribué à la création de la clinique d’Istres dans les années 50 et à l’institut médical pour handicapés La Chrysalide. Beaucoup de récompenses dues à ses engagements sociaux : médaille de la Croix des Chevaliers des Œuvres Humanitaires (1973), Croix du Chevalier du Mérite et du Dévouement (1975), médaille de vermeil de la Société de l’Encouragement au Bien (1991) et médaille d’argent du Grand Prix humanitaire de France (1992).
Forum Gérard Arimondo : Forum dénommé le 13 juin 2015, il est situé au sein de l’EPJ (Espace Pluriel Jeunes), créé en 1994 au bout de la place Champollion. D’origine salonnaise, Gérard Arimondo s’est éteint le 27 juillet 2014 à l’âge de 65 ans. Cette dénomination rend hommage à l’un des fondateurs de l’EPJ qu’il dirigea pendant 16 ans jusqu’à sa retraite en 2010. Il avait auparavant animé et dirigé divers centres sociaux de Valence jusqu’à Istres (centre social La Farandole) via Tullins en Isère. Membre actif du Comité de direction d’Istres Animation, une association créée en 1987 à l’initiative de nombreuses manifestations innovantes comme, entre autres, les 24 Heures du Pédalo.
Maison des Associations Charles Ouret : Quartier des Tartugues. Ouverte en 2001 puis inaugurée en 2002 sous l’appellation Charles Ouret (1923-2001) : ancien conseiller municipal délégué au tourisme (1983 à 1989), très impliqué dans la vie associative istréenne lors de sa retraite. Egalement adhérent des Amis du Vieil Istres dès 1971, il fit ensuite partie du conseil d’administration de notre association en occupant les postes de trésorier, de vice-président et d’auditeur aux comptes.
Maison du Combattant Alexandre Argenti : En hommage à un ancien Poilu (1898-2001) qui résidait au quartier des Bellons. Né en Algérie, il fit plusieurs campagnes durant la Première Guerre mondiale (Syrie, Palestine, Mésopotamie …). Lors de la Seconde Guerre, il fut alors mobilisé dans les zouaves (infanterie de l’armée de terre en Afrique) à Alger puis à Blida (Algérie) dans l’aviation. Décoré de la Légion d’honneur par le colonel Jean-Marie L’Huillier le 8 mai 1996. Ouverte le 11 novembre 1990 (boulevard Paul Painlevé), la Maison du Combattant Alexandre Argenti (atteinte de vétusté) a été déplacée sur le parking Sicardi le samedi 3 juin 2023 (inauguration d’un bâtiment neuf juxtaposé à une ancienne grange restaurée). Elle regroupe diverses associations : l’ADIRP, l’UNACITA, l’UNSOR, la FNACA, le Souvenir Français, la fédération Maginot, les médaillés militaires … Entre les 4 Vents et la Prédina, la longue avenue passant devant la maison de retraite publique est également dédiée aux anciens combattants.
Maison Joseph Garrel : Centre-ville. Les locaux d’ITLE (Istres Temps Libre Evasion) ont été ainsi dénommés en 2008 en mémoire du président fondateur de l’association en 1981. Joseph Garrel (1921-2008) a toujours œuvré pour améliorer la vie des séniors. Il fut entre autres conseiller municipal (1977-1983), adjoint au maire (1983-1989) et président du bureau communal d’Entraide Sociale (le CCAS aujourd’hui).
Maison du Citoyen Gisèle Halimi : Située au CEC depuis 2015 (et auparavant dans l’ancien commissariat de police, boulevard Victor Hugo), la Maison du Citoyen a été officiellement dédiée le 25 septembre 2021 (lors du jubilé des 50 ans du CEC) à Gisèle Halimi (1927-2020, née Zeiga Gisèle Elise Taïeb) : avocate, écrivain, femme politique et militante féministe ayant la double nationalité (tunisienne et française). Parmi les causes principales de ses combats, Gisèle Halimi a soutenu l’indépendance de l’Algérie, dénoncé les atrocités de l’armée française durant la guerre d’Algérie et présidé la commission d’enquête du tribunal Russel, cette fois sur les crimes de guerre perpétrés par l’armée américaine au Vietnam. En France, elle est à l’origine des lois sur le droit de la femme à l’avortement et sur la criminalisation du viol. Député de l’Isère (1981-1984), Gisèle Halimi a été l’ambassadrice de la France à l’UNESCO de 1985 à 1986. Elle a été décorée du titre de Grand-officier dans l’Ordre de la République Tunisienne et en France du grade de commandeur dans l’Ordre de la Légion d’honneur.
Maison des Syndicats Guy Leroy : Centre-ville. Une maison ouverte en 1983 mais la dénomination actuelle date de 1997. Elle rend hommage à Guy Leroy (1927-1996), arrivé à Istres en 1972 pour la SOLMER. Il deviendra conseiller municipal puis adjoint du maire Jacques Siffre, délégué à l’action sociale. Un syndicaliste qui a activement participé à la vie associative de la commune. Chevalier de l’ordre national du Mérite en 1984. Au sein de cette maison des syndicats Guy Leroy, la municipalité a dénommé en juillet 2016 :
- La grande salle dénommée Roger Cazé (1887-1967), employé municipal, syndicaliste CGT secrétaire de l’Union Locale des ouvriers municipaux istréens, président des mutilés du travail et membre fondateur de la Bourse du Travail d’Istres.
- La petite salle dénommée Alain Hurez, ingénieur, syndicaliste FO, né à Denain (Nord) le 24 mars 1954 et décédé à Istres le 3 avril 2006.
Maison Régionale de la Santé Jean-Jacques Marceau : Après avoir trôné au CEC, cette maison inaugurée en juillet 2014, a ré-ouvert ses portes dans les locaux de la Pyramide, place Champollion. Elle accueille aujourd’hui différents services de santé et de prévention ainsi que la maison médicale de garde ouverte chaque week-end. La dénomination rend hommage à un médecin généraliste et légiste qui a longtemps professé dans notre commune : Jean-Jacques Marceau (né en 1947 à Melun et décédé le 4 juin 2013 à Istres). Il était également le président fondateur du Festival Artemus (musique classique) qu’il avait créé en 2007 à Villapourçon (Nièvre). Son épouse a été conseillère municipale de 2001 à 2006.
Maison du Ranquet François Molina : Cette maison, réservée au Comité d’Intérêt du Quartier a été inaugurée le 15 décembre 2018. Elle est contiguë à une aire de jeux pour enfants ainsi qu’à un mini complexe sportif, dédié à Conception Moretto. Les dénominations de cet ensemble rendent hommage à deux figures militantes et emblématiques du Ranquet.
Maison Renée Montano : Dénommée en 2008, auparavant la Maison du Cordier (pour sa situation sur le chemin du Cordier et en bout de l’allée du Luthier, voir ces noms). L’appellation de cette salle polyvalente rend hommage à une ancienne conseillère municipale (deux mandats entre 1983 et 1991). Renée Montano (1922-2008) a fortement marqué les esprits par son dévouement et sa volonté de servir autrui. Elle était très impliquée dans la vie associative, notamment dans l’association ITLE (Istres Temps Libre Evasion) où elle animait des ateliers d’écriture. Un talent qui lui avait valu les éloges de Bernard Pivot. Elue présidente d’ITLE en 1991.
Local José Signes : au square des Pitchouns, le local du CIQ du quartier du Boucasson a reçu cette appellation le 26 mai 2019. La dénomination rend hommage à cette personne qui fut trésorier de ce CIQ pendant une trentaine d’années. Retraité de l’armée de l’Air, José Signes était passionné de football. Il avait adhéré à la JSI (Jeunesse Sportive Istréenne, Bayanne) en tant que joueur dès 1968, un club où il fut ensuite dirigeant et membre du conseil d’administration jusqu’à son décès à 81 ans le 18 septembre 2018. Le 28 septembre 2019, la municipalité lui a également dédié la salle de réunions de la JSI.
Médiathèque André Roussin : Après une quarantaine d’années d’existence sans nom, la médiathèque du CEC a été ainsi baptisée le samedi 27 octobre 2018. Cette appellation rend hommage à André Roussin (1911-1987), auteur de nombreuses pièces de théâtre au sein desquelles il assurait parfois le rôle principal. Il dirigea plusieurs théâtres et compagnies de théâtre et fut à l’origine de la décentralisation du théâtre français. Ses œuvres talentueuses lui ont valu des distinctions méritées : officier de la Légion d’honneur, commandeur des Arts et des Lettres, commandeur de l’ordre national du Mérite et une entrée à l’Académie française en 1973. Né à Marseille, André Roussin avait passé une partie de son enfance à Rassuen. En fait, son père, Jacques Roussin, avait épousé Félicité Louise Marie Suzanne Gardair, fille d’Aimé Gardair et petite-fille de Félix Gardair, deux propriétaires successifs de l’ancienne usine de produits chimiques de Rassuen. Ce qui a engendré des souvenirs d’enfance qui ont inspiré certaines de ses pièces de théâtre et qu’il rassemblé dans un ouvrage : La boite à couleurs, paru en 1974 aux éditions Albin Michel.
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Caserne Alfred Girot : Caserne des sapeurs-pompiers au bord de l’étang de l’Olivier, inaugurée le 6 décembre 1980 et ainsi baptisée en 1981 suite au décès d’Alfred Girot (1900-1980) : maréchal-ferrant, premier chef du corps istréen des sapeurs-pompiers en 1946, nommé lieutenant le 13 mars 1946 par décret municipal. Il partit à la retraite avec le grade de capitaine et la dédicace récompense son dévouement exceptionnel dont il fit preuve tout au long de sa carrière. Son fils René (1929-2010) dirigea également cette caserne, bientôt remplacée par celle du Tubé.
Articles publiés par les Amis du Vieil Istres sur la caserne Alfred Girot : voir le hors-série n° 2.
Capitainerie Gilbert Establet : Port des Heures Claires. En hommage à l’ancien capitaine du port (1928-1997) qui succéda à Marius Argème et dirigea le port à partir de 1985. Membre fondateur en 1982 de l’ANOI (Association Nautique Omnisports Istréenne).
Pôle aéronautique Jean Sarrail : Lancé en 2014, le pôle aéronautique d’Istres a été dédié en 2016 à Jean Sarrail, né à Toulouse le 23 septembre 1919. Commandeur dans l’ordre de la Légion d’honneur en 1963. Grand officier de l’ordre National du Mérite après avoir été nommé Commandeur en 1965. Pilote de chasse durant la Seconde Guerre mondiale et en Indochine, l’un des plus grands pilotes d’essais des décennies 1950/60, à la base d’Istres. Colonel honoraire, directeur du CEV … et l’un des grands mécènes du football istréen (SSI). Décédé le 7 juillet 2012 à Istres où il habitait. Le pôle aéronautique est installé dans l’ancien hangar Mercure (Dassault Aviation) et que l’armée américaine a ensuite utilisé durant de nombreuses années. Le SAN Ouest Provence avait acheté le hangar en février 2014 pour le céder à la municipalité lors de la mise en place de la métropole Aix-Marseille. Labellisé « Clés en main » en 2021, ce pôle peut désormais accueillir des projets industriels prêts à l’emploi.
Pôle mère-enfant Simone Veil : Mitoyen à la maison de retraire des Cardalines, ce pôle a été inauguré le 23 mars 2019 puis ouvert au public le 1er avril suivant. Il est dédié à Simone Veil (1927-2017), rescapée de la Shoah, ministre d’Etat (Santé, Affaires sociales …) et première femme à avoir été élue à la présidence du Parlement européen. Le pôle est dédié à la santé des femmes et des enfants. Il se compose d’un bloc qui regroupe des sages-femmes, des accompagnements pré et post-natal et divers spécialistes (pédiatres, obstétriciens, gynécologues …). Un autre bâtiment est réservé à la jeunesse et comprend une crèche (Multi-accueil-collectif).
Espace Rose Estienne : situé dans le Pôle mère-enfant Simone Veil et dénommé le 11 mars 2021. La dénomination rend hommage à Rose Marie Adèle Julienne Meyer, dite Mémé Rose, née le 8 août 1888 à Vaison-la-Romaine. Celle-ci était une double veuve : d’abord de Léopold Emile Gouirand (Mort pour la France le 12 janvier 1915 à Soissons, Aisne) puis de Jules Marius Estienne (né à Istres le 6 janvier 1878). Rose Marie Adèle Julienne Meyer était une sage-femme qui accouchait les Istréennes dans sa maison d’habitation située au n°23 du cours Jean Jaurès. Cette maison est devenue officiellement une maternité le 6 décembre 1950 (date de sa déclaration au registre du commerce de Salon-de-Provence). Elle est restée en activité jusqu’au décès de Rose Marie Adèle Julienne Meyer à Istres le 13 avril 1952. Elle était alors veuve de son second mari : Jules Marius Estienne.
Centre technique municipal Marius Hernandez : (1948-2000). Inauguré en 1979, l’ensemble des bâtiments communaux regroupant les services techniques de la ville à la ZI du Tubé a été ainsi dénommé en 2000. L’appellation commémore un ancien responsable des services techniques istréens et membre du comité des fêtes d’Istres. (Fils de Pierre Hernandez, voir ci-dessus challenge Pierre Hernandez à la pétanque).
Conservatoire de musique Michel Petrucciani : Près du CEC. Dédié au pianiste et compositeur de jazz Michel Petrucciani, né le 28 décembre 1962 à Orange (Vaucluse) et décédé le 6 janvier 1999 à New-York (USA). Handicapé depuis sa naissance par une maladie (ostéogenèse imparfaite ou maladie des os de verre). Inhumé au cimetière parisien du Père Lachaise près de la tombe de Frédéric Chopin. Le conservatoire est le centre névralgique musical au sein de la communauté Ouest Provence, complété par 3 autres (Port-Saint-Louis, Fos-sur-Mer et Miramas). D’une superficie de 2 000 m2, l’espace offre un auditorium, des bureaux et une trentaine de salles de classe où sont formés amateurs et professionnels. Inauguré le 14 novembre 2001.
Résidences, lotissements : Depuis l’expansion urbaine, certaines appellations de résidences et de lotissements ont conservé un lien avec l’origine du quartier ou du propriétaire :
- Lotissement Désiré Fabre : Face au collège Coutarel. Du nom du propriétaire qui l’avait fait construire. Parti d’une simple épicerie avenue Hélène Boucher, Désiré Fabre fut le premier à ouvrir un supermarché à Istres en 1968. Le supermarché Fabre deviendra ensuite Intermarché puis Netto avant d’être rasé et remplacé par la résidence de l’Opale et les immeubles dénommés la Parabière.
- Résidences Le Rex : A l’angle des avenues Félix Gouin et Adam de Craponne. Elles ont été construites sur l’emplacement d’un bar désaffecté dénommé Le Rex, créé le 12 mai 1938 par Fernande Moisson et son époux Ernest Cortesi. Autrefois, il était fréquent de dénommer des salles de bal, cinémas, théâtres, cafés par ce terme valorisant le lieu (Rex : Roi, Souverain en latin).
- Résidences du Moulin de la Ressence et du Moulin de Craponne : Ces deux résidences (Boulevard Victor Hugo) ont été construites sur l’emplacement d’un moulin dénommé La Ressence. On y pratiquait la dernière repasse à chaud sur des olives qui avaient déjà été pressées à froid pour recueillir l’huile vierge (l’atelier où l’on effectuait ce travail, s’appellait également récence ou ressence). L’huile récupérée, de seconde qualité, était destinée au chauffage et à l’éclairage. Approvisionné par les résidus des moulins de la région, la Ressence était le seul dont la technologie permettait d’effectuer ces repasses. Face à l’industrialisation naissante du procédé, la production avait diminué de moitié en 1920 où il ne restait que 65 000 pieds d’oliviers sur la commune. Mais ils ne purent résister au gel de 1956 qui transforma l’étang de l’Olivier en piste de glace. Le Moulin de la Ressence dut fermer ses portes. Il était alimenté par le canal de Craponne d’où la résidence dénommée Moulin de Craponne construite en 2015-2016.
- Résidences Amour Sarnette : Du nom de son propriétaire qui a fait construire cette petite résidence située rue de l’Equerre (voir le panneau sur la façade). Amour Sarnette (1928-2008) a travaillé une dizaine d’années aux côtés de la municipalité. Il a été entre autres l’un des membres fondateurs du comité de jumelage avec Radolfzell et président de l’OMLC (Office Municipal des Loisirs et de la culture) jusqu’en 1977.
La Vénus à la Flamme : Il s’agit en fait d’une réplique de la célèbre Vénus de Milo, découverte en 1820 à Milos (Grèce) et datant du IIe siècle avant JC. Une Vénus inaugurée le 12 mai 2024 lors du passage de la Flamme Olympique à Istres. Elle a retrouvé ses bras dont l’un sert à porter cette fameuse flamme qui a traversé Istres ce jour-là grâce à 17 relayeurs depuis l’avenue Félix Gouin jusqu’à l’esplanade Bernardin Laugier au bord de l’étang de l’Olivier. Créée par le sculpteur marseillais Laurent Perbos (bien que né à Bordeaux le 21 avril 1971), cette statue (en face au rond-point Lucie et Raymond Aubrac) a remplacé le Stabile aux Oiseaux (qui suit).
Le Stabile aux Oiseaux : Inauguré le 22 juin 2012 à l’entrée sud de la ville (face au rond-point Lucie et Raymond Aubrac). Une sorte de girouette géante en métal dont les tiges supportent chacune un oiseau. Ce stabile imaginé par Jean-Paul Roche (formateur aux Arts et Métiers) a ensuite été réalisé par deux associations istréennes qui œuvrent pour les handicapés : Calliope et l’ESAT de la Crau (Etablissement et Services d’Aides par le Travail). Malheureusement, cette œuvre a été déposée, les associations concernées n’ayant plus les moyens de la rénover.
Le Cube : A l’entrée sud d’Entressen. Ce cube symbolique a été inauguré le 31 mars 2010. Réalisé par les services techniques de la ville, il a été installé pour oublier la malencontreuse mais célèbre décharge d’Entressen qui accueillit les poubelles de la ville de Marseille avant la mise en service de l’incinérateur de Fos-sur-Mer. Ce fut la plus grande décharge à ciel ouvert d’Europe. Ouverte en 1912, elle a vécu juridiquement dans une illégalité totale, polluant la Crau, la nappe phréatique … jusqu’à sa fermeture officielle en 2010.
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