La pratique est ancienne. Marc l’a survolée depuis les tribus primitives d’Océanie jusqu’à nos jours, avec, entre autres, Daesh. A Sparte, les enfants de 7 ans étaient soumis à la vie militaire puis mis en caserne dès l’âge de 12 ans. Les enfants Aztèques recevaient une éducation équivalente : apprendre à tuer un homme pour être un homme alors que les adultes n’hésitaient pas à les sacrifier pour honorer les Dieux. Pour combler les carences de soldats, des rafles d’enfants étaient organisées sous Louis XIV, une méthode également employée par Napoléon pour renforcer ses armées. Mais ces renforts prévus en 3ème ligne se retrouvaient rapidement au front. Puis ce fut le tour d’Hitler formant les Jeunesses hitlériennes avec des enfants de 13 ans, drogués pour augmenter leur efficacité et utilisés par le Führer lors de la bataille de Berlin en 1945. Durant cette Seconde Guerre mondiale, les Japonais n’ont pas hésité à former des enfants pilotes (kamikazes) pour un vol unique … Une Seconde Guerre qui a malheureusement offert deux autres types d’Enfants de la Guerre : ceux nés des 900 000 viols en Allemagne, orchestrés à grande échelle par les Soviétiques (490 000) ainsi que (dans une moindre mesure) par les Américains, les Français et les Britanniques, et ceux nés d’expériences nazies pour générer la race arienne. En Afrique, les guerres de tribus et les affrontements politiques ont impliqué l’enrôlement de force d’enfants de 10 ans. Marc a également abordé l’épineux dossier des victimes collatérales : enfants victimes de bombardement ou encore ceux qui périssent dans les camps de réfugiés.
des germes dont nul ne sait s’ils pourront être déracinés.
Les activités 2018
1. Trois sorties sont prévues :
Samedi 10 février, journée complète à Orgon. Le matin: visite du musée urgonien. Après le repas de midi, visite du centre ancien puis de la chapelle (perchée) de Notre Dame de Beauregard.
Prix : 38 euros
Départ du car : 9h00 précises place Sainte-Catherine
Réservation avant le 2 février
Samedi 14 avril, journée complète. Le matin : visite du musée le Préhistorama à Rousson (Gard). Après le repas de midi, visite du Visiatome (centre de Marcoule près de Bagnols-sur-Cèze, Gard).
Prix : 48 euros
Départ du car : 7h30 précises place Sainte-Catherine
Réservation avant le 6 avril.
Samedi 2 juin, 1/2 journée (après-midi), Cavaillon : musée archéologique suivi de la visite de la synagogue.
Prix : 16 euros.
Départ du car : 12h30, place Sainte Catherine
Réservation avant le 25 mai.
Réservation des sorties :
Chèque à l’ordre des Amis du Vieil Istres et à envoyer à :
Les Amis du Vieil Istres, boulevard de la République (ancienne mairie), 13800 Istres.
ou à :
Huguette Giroussens, 40 Avenue Marcel Roustan. 13800 Istres.
Pour tout autre renseignement, tel : 06 23 98 17 85 ou 04 42 55 12 91.
2. L’assemblée générale :
Elle est fixée au samedi 24 mars 2018, à 10h00 au Pavillon de Grignan avec la remise du bulletin n° 40 et d’un hors-série gratuit portant sur les Grands Domaines Istréens de la Crau (en l’honneur des 70 ans de l’association).
3. Cinq conférences sont prévues :
Deux à l’auditorium André Noël, nouvelle mairie :
– Jeudi 25 janvier 2018, 18h00 : Enfants soldats et enfants de la guerre, du Ier Empire à nos jours par Marc Suarez, membre du CA des AVI.
_ Mercredi 30 mai 2018, 18h00 : Construire une église (de la Sainte-Famille, Istres) par Pierre Schaffauser, ingénieur en bâtiment.
Trois autres à l’Espace 233, CEC :
– Mardi 6 février, 18h00 : Les seigneurs de Fos et la vie religieuse aux abords de l’An Mil : l’abbaye oubliée de Saint Gervais, par Robert Strozzi, membre du CA des AVI
– Jeudi 15 mars, 18h00 : Le rôle des femmes pendant la Grande Guerre, par Jeanne-Marie Sauvage, romancière et conférencière.
– Jeudi 5 avril, 18h00 : Ernest Dunker et la Gestapo de Marseille, par Nicolas Balique, historien militaire et journaliste.
4. Les Rencontres Historiques :
La date est fixée au samedi 6 octobre à 9h00. 4 communications historiques sont prévues (2 le matin et 2 l’après-midi). Le repas sera pris sur place (et toujours sur réservation). Le programme détaillé des RH vous sera communiqué vers le début de l’été. Elles se dérouleront toujours au CEC, espace 233.
Pour plus de détails :
Accès direct à la page des conférences.
Accès direct à la page des sorties.
Les Rencontres Historiques 2017
Après l’accueil du public suivi du discours de Nicole Joulia, première adjointe, Robert Mencherini, professeur des universités, a ouvert les débats avec une première conférence : 1947, l’année du grand tournant en Provence et ailleurs. Une année également particulière car les Amis du Vieil Istres, association la plus ancienne de notre commune, ont été fondés le 8 août 1947. Robert Mencherini a examiné de près les douze mois de cette année mémorable avec le retour définitif de la République (après 7 ans d’absence), les grèves d’automne, le début de la Guerre froide entre l’Est et l’Ouest et bien d’autres évènements internationaux, dont beaucoup ont eu des répercussions durables dans notre région.
L’archéologue Marie Valenciano a enchainé avec L’antiquité tardive de Saint-Blaise. Une conférence qui nous a offert le bilan des dernières fouilles entreprises sur le site voisin de Saint-Mitre-les-Remparts entre 2010 et 2017. Des recherches récentes effectuées dans le cadre d’une thèse de doctorat et un travail de relecture des anciennes fouilles débutées depuis 1935. Ainsi, Marie Valenciano nous a livré la synthèse d’une étude centrée sur les vestiges de l’Antiquité tardive et du Moyen Age (Ve-XIVe siècles), les différentes phases d’occupation du site et son intégration à son environnement autant régional que méditerranéen.
Après le repas de midi au centre familial de vacances, Michel Méténier, professeur d’histoire, a relancé les débats avec sa conférence titrée : Sur les pas de Marcel Pagnol. L’écrivain cinéaste est né en 1895, année où les frères Lumière ont mis sur pellicule l’arrivée d’un train en gare de La Ciotat. Mais l’historien nous a offert un visage inédit de Pagnol avec la description de ses talents méconnus de sourcier, d’historien, d’inventeur, de traducteur et même de consul !
Président des Amis de Giono, Jacques Mény, a ouvert la quatrième et dernière conférence de ces Rencontres Historiques. Un thème évident : Giono provençal. Mais un Giono méconnu qui malgré ses origines de Haute-Provence, reste un provençal contrarié et paradoxal, partagé sur bien des points, entre le Nord et le Sud. Car Giono préférait le Nord, jusqu’à nier son lien avec la Provence qui lui a pourtant servi de base à bon nombre de ses ouvrages.
A 17 heures, Lou Trelus, groupe folklorique istréen de renommée internationale, est venu nous offrir : Les Olivades, une chorégraphie extraite de leur répertoire, suivi à 17h30 de la clôture de ces 25e Rencontres Historiques. Tous les participants (conférenciers, public et invités) se sont alors rassemblés pour un vin d’honneur champagnisé et d’un superbe gâteau célébrant le 70e anniversaire des Amis du Vieil Istres.
Les Rencontres Historiques 2017
Les RENCONTRES HISTORIQUES organisées par les Amis du Vieil Istres se dérouleront le samedi 7 octobre, dès 9h00.
4 communications historiques sont prévues (2 le matin et 2 l’après-midi).
Le repas sera pris sur place (et toujours sur réservation).
La conférence de Michel Issert
Le canal de Marseille a été construit entre 1839 et 1854 sous la direction de l’ingénieur Franz Mayor de Montricher. La croissance démographique (140 000 habitants à cette époque) et l’épidémie de choléra de 1834 (ayant tuée 10% de la population) ont décidé le maire Maximin Dominique Consolat de créer un canal de 80 kms pour amener l’eau potable dans la cité phocéenne. Un canal qui impliqua la création de 18 ponts (dont le majestueux aqueduc de Roquefavour) et 17 kms de souterrains (tunnels). De cet ouvrage, sont nés également le Palais Longchamp à Marseille (qui symbolise l’arrivée d’eau dans la ville) ainsi que le Bassin Saint-Christophe près de Rognes (servant à décanter les limons de la Durance qui alimente ce canal). 50 ans après l’arrivée de l’eau potable, la population marseillaise avait triplé. Une population qui ne cessera d’augmenter. De ce fait, le canal de Marseille s’est avéré insuffisant. Il est suppléé aujourd’hui par le canal de Provence qui prend sa source dans le Verdon.
Michel Issert a terminé sa conférence en remerciant les eaux de la Durance et du Verdon ainsi qu’au département des Hautes-Alpes, véritable château d’eau de la Provence.
les 16 élèves du lycée Latécoère.
Prochain rendez-vous
Prochain rendez-vous : Les RENCONTRES HISTORIQUES, samedi 7 octobre, dès 9h00.
4 communications historiques sont prévues (2 le matin et 2 l’après-midi).
Le repas sera pris sur place (et toujours sur réservation).
Le programme officiel des RH vous sera communiqué vers le milieu de l’été. Elles se dérouleront toujours au CEC, espace 233.
La dernière conférence sera suivie vers 16h00 d’un spectacle célèbrant le 70ème anniversaire des Amis du Vieil Istres (avec Lou Trelus). Après ce spectacle, sera offert un gâteau anniversaire accompagné de bulles.
La sortie Salses-Tautavel
La forteresse de Salses est exceptionnelle. Quand le célèbre Vauban la découvre, il qualifie aussitôt de génie son concepteur dont il s’inspirera par la suite dans ses constructions. Car il s’agit de l’architecte Francisco Ramiro Lopez de Madrid. Elle a été construite entre 1497 et 1503, peu après la déclaration de guerre de l’Espagne à la France. Les espagnols occupent le Roussillon et les rois catholiques (les époux Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille) ordonnent alors l’édification d’une place forte. La sentinelle du royaume hispanique sera finalement semi-enterrée, tapie comme un fauve à l’affût, au pied des Corbières. Ce qui lui donne l’avantage de ne pas être repérée de loin. Aussi, la partie la plus haute (tour de l’Hommage) ne culmine qu’à 26 mètres. Les murs extérieurs, d’une épaisseur atteignant 11 mètres, ont découragé les boulets des assaillants mais ils ont aussi largement contribué à conserver l’édifice. Ces murs extérieurs sont escarpés, atténuant l’impact des boulets et les faisant ensuite redescendre vers les fossés. De plus, il fallait passer trois ponts-levis successifs pour pénétrer seulement dans le châtelet d’entrée. L’architecte espagnol avait donc prémédité un lieu sûr, pouvant accueillir le gouverneur et ses officiers qui pouvaient recevoir des visites féminines. Ce qui n’était pas le cas des 1500 soldats …
Evidemment, tout était en rapport. La forteresse est presque assimilable à un village avec ses cultures, ses réserves de nourriture, sa boulangerie (un soldat consommait 600 grammes de pain par jour), 60 toilettes, 80 urinoirs, des salles spacieuses pour la noblesse, une étable (dimensionnée pour 30 vaches produisant 600 litres de lait par jour), des galeries et labyrinthes (3 km au total), latrines, hammam, monte-charge pour monter les plats des cuisines à la salle à manger du gouverneur et bien d’autres salles surplombant, au centre, la place d’armes. Du grand luxe pour l’époque, d’autant plus que l’édifice était avant tout à vocation militaire.
La forteresse était conçue pour être imprenable et tenir 40 jours de siège. Car, quand on ne peut entrer de force, on assiège. Salses l’a vécu comme bien d’autres châteaux-forts plus modestes. Les Français puis les Espagnols l’ont reprise à tour de rôle à la suite de longs sièges mais Salses restera française à partir de 1642.
Après avoir connue diverses utilisations (dépôt de munitions, prison, lieu d’exercices …), le site est alors protégé au titre des monuments historiques en 1886 puis déclassé. L’administration des Beaux-Arts le prend en charge en 1930 jusqu’à la passation à la direction du patrimoine du ministère de la Culture. Le service des monuments historiques poursuit patiemment son entretien et sa restauration.
Après le repas, le musée de préhistoire de Tautavel attendait les Amis du Vieil Istres. Un musée incontournable. En effet, lors de la fouille archéologique de la Caune de l’Arago, les équipes du professeur Henri de Lumley découvrent en 1971, le crâne d’un homo erectus, soit l’homme qui se tient debout, un pur bipède ayant vécu il y a – 450 000 ans avant JC. Cro-Magnon est presque oublié face à cette découverte qui prend alors le nom populaire d’homme de Tautavel, le plus ancien d’Europe à cette époque. Une découverte qui a évidemment impliqué la création d’un pôle scientifique et culturel. Le petit village viticole de Tautavel devient mondialement célèbre et profite avec plaisir d’un renouveau commercial … inattendu. La grotte était cependant connue depuis 1838, étudiée par Marcel de Serras qui y identifia la faune. En 1948 les recherches de Jean Abélanet permettent de mettre à jour une industrie lithique datant du paléolithique. Des avancées qui vont pousser en 1963 Henry de Lumley à visiter le site et d’entreprendre des fouilles plus méthodiques jusqu’au fameux 22 juillet 1971, jour de la découverte du crâne humain.
Les fouilles ont bien sûr livré une industrie lithique typique du Paléolithique inférieur (biface, chopper …). La faune également grâce à des ossements d’espèces disparues comme l’ours de Deninger, le cheval de Mosbach, le lion archaïque des cavernes, les rhinocéros de prairie et de Merck mais aussi d’espèces qui ont génétiquement évolué dans des contrées plus chaudes après avoir fui la période glaciaire. On peut citer les ancêtres de l’éléphant, du cerf élaphe, du daim, du thar, du bœuf musqué, du bison des steppes, du loup, de la panthère, du lynx des cavernes et du chat sauvage. Certaines sont presque inchangées comme le castor, le lapin de garenne, le mouflon et le porc-épic. Les hommes de Tautavel, laissaient sur place, dans la Caune de l’Arago, les restes de leurs repas qui se sont accumulés sous divers couches de sédiments, la plus ancienne et la plus profonde remontant au Paléolithique inférieur européen.
L’informatique a permis de recréer le visage de l’homme Tautavel à partir de son crâne. Il se reconnait à son front fuyant, ses arcades proéminentes, sa bouche en avant et à son absence de menton. La caverne (Caune de l’Arago) n’était pas un habitat permanent mais un lieu de halte. Une pause de chasse très prisée car le site offre un point de vue stratégique sur l’ensemble de la vallée. Ce qui permet une observation de la faune, source indispensable de nourriture tout comme l’eau de la rivière Verdouble, qui zigzague en contre-bas.
Les campagnes de fouilles se poursuivent chaque été. Depuis 1971, 149 restes humains ont été découverts. Le dernier en 2015 n’est autre qu’une dent datée de -580 000 ans. Ce qui conforte la Caune de l’Arago, à Tautavel, dans sa position de site majeur de la préhistoire mondiale.
La Sicile musulmane, conférence de Michel Sciara
La Sicile est sous le joug de l’Empire byzantin. Par son climat favorable, l’île est une richesse mal exploitée pour les Arabes du Maghreb qui la convoitent alors. Palerme tombe entre les mains des Fatimides (appuyés par des Berbères) en 831 puis Taormina en 902. Une guerre civile va avoir lieu de 909 jusqu’en 917 entre Chiites et Sunnites.
Malgré ce conflit, la conquête musulmane va provoquer l’essor de la Sicile. Avec 300 000 habitants, Palerme devient la capitale (30 000 pour Rome à la même époque). Une capitale aux 300 mosquées. Par son climat favorable, les arabes introduisent le mûrier (pour la culture de la soie), la canne à sucre, le coton, le henné, l’indigo, les pistaches et le papyrus, toujours fabriqué aujourd’hui à Syracuse. Dans la région de Taormina, la glace, prise sur les pentes enneigées de l’Etna (vers 3000 m) permet la fabrication de glaces au citron et à l’orange qui délectent la princesse arabe.
Dictés par l’Islam, les bains, jusqu’alors réservés à la noblesse, se démocratisent et deviennent accessibles pour le peuple. Car l’eau est maîtrisée et l’irrigation développée (canaux, invention du siphon, création de citernes de stockage …). La Sicile devient alors un véritable verger. Elle rayonne également par ses universités de médecine qui attirent à Palerme, une bonne partie de l’Europe. La domination arabe voit les musulmans cohabiter sereinement avec les populations chrétiennes qui doivent cependant payer un impôt si elles ne se sont pas converties à l’Islam.
Mais au début du XIe siècle, surgit une crise politique affaiblissant le régime en place, une aubaine pour l’Empire byzantin qui réussit à reprendre quelques villes dont Palerme en 1044. Puis, des Normands (Vikings d’origine), installés en Calabre depuis 200 ans, sont mandatés par le Pape pour prendre possession de l’île et la reconvertir au catholicisme. La Sicile devient Normande. Mais toutes les œuvres arabes ne sont pas détruites. Au contraire, elles sont réutilisées et les Normands au pouvoir, parviennent à faire cohabiter à l’unisson toutes les communautés. La langue officielle devient d’ailleurs l’arabe et cette population arabe construit même des églises pour les Normands ! Des Normands qui vont parer leurs lieux de culte avec de l’or pillé lors de leurs conquêtes précédentes. La cathédrale de Monreale, à Palerme, est un bon exemple avec son chœur recouvert de 7 tonnes d’or !
Les Normands vont profiter de cet âge d’or jusqu’à la conquête de l’île par les Angevins et Provençaux en 1266. Mais là, on déborde sur la suite de l’histoire de la Sicile, une suite qui fera peut-être l’objet d’une nouvelle conférence de Michel Sciara, passionnant orateur.
devînt roi de Naples et de Sicile en 1266, succédant ainsi à la domination normande.
Prochain RDV :
Les 4 conférences plannées dans le premier semestre, sont terminées. Rendez-vous le samedi 7 octobre 2017 pour les Rencontres Historiques où seront fêtés les 70 ans des Amis du Vieil Istres (voir programme de l’année).
Le milieu marseillais, conférence de Robert Strozzi
Paul Carbone décède le 16 décembre 1943 dans un accident de trains (sabotage de la Résistance). Il aura des obsèques glorieuses à Paris où de nombreuses personnalités de tout bord (dont Mistinguett et Tino Rossi) lui ont rendu un dernier hommage ! Après la guerre, son compère François Spirito tend à se ranger des affaires. Il ouvre un restaurant à Sausset les Pins puis meurt à Toulon le 9 octobre 1967. Telle se termine l’histoire des Borsalino marseillais, prémices de la mauvaise réputation de la capitale phocéenne. Mais c’est pourtant l’histoire de cette ville aux nombreux atouts culturels et patrimoniaux. Des atouts malheureusement trop souvent occultés par la une des médias à la recherche de sensations.
puis remercié par Michel Issert (secrétaire des AVI).
Prochaine conférence :
Jeudi 4 mai, 18h00 avec Michel Sciara, médecin Istréen : La Sicile, du Haut-Moyen Age ou la seconde Andalousie.
L’assemblée générale 2017
Cette année 2017 correspond au 70ème anniversaire de l’association. Le président Claude Herrera a rendu un hommage à tous les membres du CA et aux adhérents qui l’ont fait vivre depuis sa fondation, le 8 août 1947. Des fidèles qui participent passionnément à ses activités et nous témoignent ainsi leur attachement au patrimoine historique de la ville et de la région. René Giroussens, président d’honneur, a ensuite rendu un autre hommage aux adhérents disparus depuis la dernière AG.
Marc Suarez (secrétaire) a pris le relais pour nous lire le procès-verbal de l’assemblée 2016 et nous rappeler le bilan des activités de cette même année. Puis la trésorière Claude Teissier nous a présenté le bilan comptable 2016, un bilan approuvé et encensé par les auditeurs aux comptes pour sa parfaite tenue. Elle nous a ensuite exposé le budget prévisionnel de l’association pour l’année 2017.
Claude Herrera a repris le micro pour évoquer différents points de l’ordre du jour. Notons, l’entrée de Sébastien Avy dans le Conseil d’Administration. Ensuite, divers membres du CA ont pris la parole pour informer l’assistance qu’ils avaient des projets en cours pour relier des élèves des écoles d’Istres à l’histoire locale.
Une association d’histoire sans bulletin est appelée à disparaître. Ce qui n’est pas le cas des AVI. Aussi, c’est avec joie que le président aux côtés du maire, Mr François Bernardini et de Nicole Julia, première adjointe, a présenté à l’assistance la 39ème édition du bulletin annuel des Amis du Vieil Istres.
Enfin, pour fêter les 70 ans de l’association, Claude Herrera a ensuite présenté le programme des Rencontres Historiques de 2017 qui seront animées par le célèbre groupe folklorique Lou Trelus et conclues par un gâteau d’anniversaire lors du vin d’honneur. Ce 70ème anniversaire sera également marqué par l’édition d’un bulletin hors-série sur les Grand Domaines Istréens de la Crau. Ce hors-série, gratuit pour les adhérents, sera remis en cours d’année ou avec le bulletin n°40 lors de l’AG 2018.